Biographie de saint Joseph MOSCATI

L’Hôpital Catholique Saint Joseph MOSCATI, comme son nom l’indique est placée sous la protection de St Joseph MOSCATI.

Mais qui est Saint Joseph MOSCATI ?
Né le 25 juillet 1880 à Bénévent, en Italie, dans la région de Naples, il fit de brillantes études en médecine et exerça consciencieusement sa carrière de médecin, alliant ses profondes connaissances de la science à sa grande foi. Ses patients préférés étaient surtout les pauvres, qu’il soignait avec une grande affection à ses propres frais, n’acceptant d’eux aucune rétribution, ou leur restituant discrètement l’argent qu’il recevait d’eux.

Il passait ses journées entre l’enseignement universitaire, le travail hospitalier, les consultations chez lui et les visites à domicile, activités qui finirent par fragiliser sa santé. C’est ainsi que le 12 avril 1927, après avoir mené ses activités habituelles, il s’éteindra paisiblement dans son fauteuil, aux environs de 15h.

Il sera canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 25 octobre 1987 et est fêté le 16 novembre.En le choisissant comme Saint Patron de l’Hôpital, œuvre sociale rattachée à la Basilique Notre Dame de la Paix, don de feu le Président Félix Houphouët BOIGNI, généreux donateur, les responsables ont voulu le proposer comme modèle et exemple de vie pour tout le personnel de l’hôpital.

Puisse son exemple stimuler tout le personnel de l’hôpital, en inspirant leur agir et toutes leurs attitudes dans le service de leurs frères et sœurs.

Vie de saint camille de lellis

Saint Camille de LELLIS est le Saint à qui est dédié la chapelle de l’Hôpital Saint Joseph MOSCATI.

Pourquoi un deuxième saint pour l’hôpital et qui est Saint Camille de LELLIS ?
Saint Camille de LELLIS est le Saint Fondateur des Religieux Ministres des Infirmes, communément appelés « Camilliens », gestionnaires de l’hôpital Saint Joseph MOSCATI.

Camille de LELLIS est né le 25 Mai 1550 en Italie, à Bucchianico, dans les Abruzzes ; après avoir mené une vie dissipée dans les jeux de hasard où il perd tout, il se convertit à l’âge de 25ans et voua dès lors tout le reste de sa vie au service des malades qui étaient à l’époque mal traités dans les hôpitaux. Il contribua ainsi à réformer le domaine de la santé. Il fonda l’Ordre des clercs réguliers, les Ministres des infirmes, qui à sa suite et ce jusqu’à nos jours poursuivent son œuvre, essayant d’humaniser le monde de la santé, à travers les soins corporels et spirituels et en inculquant au personnel soignant un service des malades selon l’Evangile.

Mort à Rome le 14 Juillet 1614, il sera canonisé par le Pape Benoit XIV en 1746 et proclamé Patron des malades par le Pape Léon XIII en 1886 puis Patron du Personnel des Hôpital par le Pape Pie XI en 1930.

Aussi, c’est en son honneur, que la chapelle de l’hôpital lui est dédiée.

La spiritualité qui soutend l’œuvre des Camilliens

L’œuvre de Camille au service des personnes qui souffrent apparaît comme une authentique école de charité, et le Pape Benoît XV reconnaîtra la nouveauté du service rendu avec amour et compétence, c’est-à-dire en associant aux connaissances scientifiques et techniques des gestes et des attitudes riches de cette humanité attentive et pleine de sollicitude qui a ses racines dans l’Evangile. Dans les « Dispositions et modes que l’on doit suivre dans les hôpitaux pour servir les pauvres infirmes », qu’il rédigea en 1584, il propose des indications et des intuitions qui seront reprises en grande partie par la science des soins infirmiers de nos jours. Il soutient l’importance de considérer avec attention et respect toutes les dimensions du malade, de la dimension physique et émotive, à la dimension sociale et spirituelle. Dans un passage célèbre des Règles, il invite à demander au Seigneur la grâce « d’une affection maternelle envers son prochain » de façon à « pouvoir le servir avec toute charité, dans l’âme comme dans le corps. En effet, avec la grâce de Dieu, les Camilliens désirent servir les infirmes avec l’affection qu’une mère aimante a l’habitude d’avoir envers son unique fils malade ».

À travers son exemple, Saint Camille enseigne surtout à faire du service aux malades une intense expérience de Dieu, qui conduit à chercher constamment le Seigneur dans la prière et dans les sacrements. Sa vie semble reproduire le geste de la femme rapporté par l’Evangile de saint Jean (cf. 12, 3). Il verse lui aussi sur les pieds de Jésus, présent chez ceux qui souffrent, l’onguent précieux de la charité miséricordieuse, en inondant toute l’Eglise et la société du parfum de son ardeur apostolique et de sa spiritualité. Son témoignage constitue encore aujourd’hui, un puissant appel à aimer le Christ, présent dans nos frères qui portent en eux le fardeau de la maladie.

Le charisme camillien

Après sa conversion, Camille a voué tout le reste de sa vie au service des pauvres malades. Aussi, a-t-il voulu que des hommes et des femmes accueillent et suivent son exemple en se dévouant corps et âmes au service des membres souffrants du Christ. Pour ce faire, en plus des trois vœux classiques de pauvreté, chasteté et d’obéissance, il liera ses fils et filles à un quatrième vœu, celui de servir les malades même au péril de leur vie.

La spécifité du charisme camillien réside alors dans le fait qu’il prend en compte toute la personne humaine dans ses différentes composantes, c’est-à-dire corps et âme. C’est ainsi que la communauté se composent de pères et de frères, ce qui permet en effet d’offrir et des soins corporels mais aussi en cas de besoin des soins spirituels à travers l’accompagnement spirituel et/ou l’administration des sacrements. La diversification de la formation reçue par les religieux, qui va des sciences de la santé (médecine, infirmerie et les différentes spécialisations dans le domaine sanitaire) en passant par la pastorale sanitaire les habilite alors à un tel service intégral de l’homme.

Les fils et les filles de Saint Camille

Au cours des siècles, l’appel de Camille été accueilli par tant d’âmes généreuses, à amplement manifesté la fécondité du charisme de Camille de Lellis. Ainsi l’Ordre des Ministres des Infirmes, réalisant les souhaits de l’amour sans limites de son Saint Fondateur, a étendu ses branches sur les cinq continents, se diffusant au cours des cinquante dernières années dans vingt nouveaux pays, pour la plupart en voie de développement. Récemment, obéissant au désir du Successeur de Pierre, il a également fait briller la croix de Saint Camille en Arménie et en Géorgie, proclamant l’Evangile de la charité envers les malades parmi ces peuples opprimés pendant tant d’années par des régimes hostiles à la religion chrétienne.

En Afrique, l’Ordre est présent dans les pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, la Côte D’Ivoire, le Kenya, le Madagascar, l’Ouganda, la Tanzanie, le Togo.